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Environ­nement
et change­ments
clima­tiques

La protection de l’environnement, l’adaptation et la résilience aux changements climatiques sont des enjeux planétaires face auxquels développer des stratégies de mitigation est une nécessité. UPA DI met non seulement en œuvre des actions directes en ce sens, mais tient également compte de l’impact des changements climatiques sur le développement économique des entreprises agricoles familiales.

E2CV :
L’ÉCONOMIE
CIRCULAIRE
COMME
SOURCE
D’INNO­VATION
ENVIRON-
NEMENTALE

Le projet Économie et énergie circulaire verte (E2CV), démarré au Sénégal au courant de l’année, s’inscrit dans la continuité de l’approche d’économie circulaire d’UPA DI en Haïti. Cette dernière s’appuie sur un principe économique fonctionnant en circuit court, où une partie des extrants constitue des intrants pour une étape subséquente.

Les aliments produits localement par les familles agricoles sont achetés par le groupement de femmes responsables d’une cantine scolaire qui nourrit 450 élèves deux jours par semaine, à l’école du village de Mbokhadane. Les services alimentaires collectifs mis en place (cantine scolaire autogérée, centres de transformation, achats groupés, etc.) améliorent l’accès des familles et des enfants à une alimentation saine, variée et équilibrée.

DEKKAL SUUF :
UN PARTE­NARIAT
SOLI­DAIRE POUR
LE DÉVELOP­PEMENT
DE CLUBS-CONSEILS!

Le projet Dekkal Suuf (redonner vie à la terre en wolof) a pour objectif de soutenir nos partenaires du Sénégal dans la gestion optimale de la santé des sols.  

UPA DI met en œuvre ce projet grâce au Programme de coopération climatique internationale (PCCI) du gouvernement du Québec. Quatre organisations professionnelles agricoles (OPA) situées dans le bassin arachidier et en Casamance y participent sous la coordination du Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (CNCR). Les agricultrices et les agriculteurs sont regroupés au sein de clubs-conseils en santé des sols visant à renforcer leurs capacités à optimiser leurs pratiques agricoles et à offrir des services-conseils professionnels aux membres.

« Avec la caractérisation des sols, on connaît l’état de nos sols pour mieux préparer les campagnes agricoles à venir. »

– Birane Cissé et Mariama Thiang, Club Dekkal Suuf de Mbouloum

Pour atteindre ces objectifs, VIA Pôle d’expertise en services-conseils agricoles accompagne ces productrices et producteurs du Sénégal dans le développement de leurs projets collectifs, qui s’apparentent aux clubs-conseils en agroenvironnement du Québec.

En septembre 2022, Catherine Machado et Hélène Gendreau, deux expertes de VIA Pôle, réalisaient un premier mandat d’appui afin de poser un diagnostic des besoins des membres et d’identifier des possibilités de développement d’une offre de services-conseils adaptés. Les échanges sur le terrain ont été fructueux et se poursuivront lors de deux autres séjours en 2023.

Merci, VIA Pôle d’expertise, pour cet engagement envers la solidarité internationale!

Tout est
bien qui n'a
pas de fin...

La première phase du projet Sécurité alimentaire : une agriculture adaptée (SAGA) s’est terminée avec la tenue d’un atelier bilan en mars 2023 au siège de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), à Rome. Cet événement de clôture a permis aux partenaires de faire le bilan des activités et de poser les jalons pour le cadre de partenariat de la phase 2, qui devrait débuter d’ici la fin 2023. 

Lors de SAGA, UPA DI et le Conseil national de concertation des ruraux (CNCR) ont accompagné des agricultrices et des agriculteurs regroupés en trois clubs-conseils en santé des sols (CCSS) dans différentes régions du Sénégal. Ces CCSS visaient à les guider dans l’amélioration de la santé globale de leurs sols et de leurs pratiques agricoles. Quatre projets locaux de gestion communautaire des ressources naturelles ont aussi été réalisés (reboisement et revitalisation de lacs et de marigots). Plusieurs centaines de personnes ont été formées sur la tenue de pépinières et de jardins familiaux, les techniques de conservation des sols ou encore la fabrication de foyers améliorés grâce à ces initiatives. 

Finalement, UPA DI a coordonné les activités d’une communauté de pratique regroupant six organisations de coopération internationale québécoises, deux universités, un consortium en climatologie et leurs partenaires sénégalais. Huit rencontres ont été tenues virtuellement en plus d’une rencontre au Sénégal en novembre 2022. Cette plateforme d’échange sur les questions liées au climat, à la sécurité alimentaire et aux bonnes pratiques à répliquer poursuivra ses activités.

CLIMAT :
COMMENT LES
AGRI­CULTURES
DU MONDE
PEUVENT-ELLES
FAIRE PARTIE DE
LA SOLUTION?

Au printemps dernier, UPA DI a eu la chance de recevoir un panel de spécialistes afin d’échanger sur les solutions possibles et la manière dont le monde agricole peut s’engager dans la lutte aux changements climatiques. Des échanges très intéressants et empreints d’un certain optimiste ont été entendus par une centaine de participantes et participants.

Les panélistes

« L’agriculture offre beaucoup de potentiel pour à la fois réduire les émissions de gaz à effet de serre et jouer un rôle dans la capture de ces émissions. […] Nous en avons besoin pour atteindre la carboneutralité. »

– Alain Bourque

CARBO­NEUTRE
AYITI : C’EST
PARTI POUR UNE
NOUVELLE
PHASE!

En juin 2022, d’heureuses retrouvailles ont eu lieu avec notre partenaire haïtien : l’Union des coopératives caféières de Baptiste (UCOCAB). Profitant d’une accalmie sécuritaire, Mélanie Morel, chargée de programmes, a enfin pu aller à la rencontre de l’équipe locale pour démarrer ce nouveau chapitre agroécologique. Les visites de parcelles agricoles et les rencontres avec des membres de l’organisation l’ont profondément touchée.

LES AVANCÉES
DU PROJET
ADAP­TATION
CLIMATIQUE ET
VALORI­SATION
ÉCONO­MIQUE
DES FILIÈRES
AGRICOLES EN
HAÏTI (AVETI)

Le projet d’Adaptation climatique et valorisation économique des filières agricoles en Haïti (AVETI) vise à améliorer le développement économique du département de la Grand’Anse en s’attardant aux jeunes et aux femmes. L’intervention se concentre sur l’augmentation de leur résilience face à l’insécurité alimentaire et aux changements climatiques grâce à une approche par système de production de type agroforestier, principalement à base de cacao et d’igname.

Ce projet est réalisé en consortium avec le CECI, SOCODEVI et UPA DI, membres de l’Alliance agricole internationale (AAI), ainsi que Développement international Desjardins (DID).

UN NOUVEAU PROJET
D’ADAPTATION AUX
CHANGEMENTS
CLIMATIQUES
EN GUINÉE

*Les solutions fondées sur la nature sont des mesures de gestion durable, de conservation et de restauration de l’environnement afin de faire face aux changements climatiques et à la perte de la biodiversité. (Gouvernement du Canada)

Cette année marquait les premiers pas du projet Femmes Pro-Forêts en Guinée : le Projet d’adaptation aux changements climatiques dans le Parc national du Moyen-Bafing. Financée par Affaires mondiales Canada, cette initiative est mise en œuvre par une collaboration entre UPA DI, la Chaire de recherche du Canada en économie écologique (CRCEE), Habitat, Équitas ainsi que de nombreux partenaires locaux et nationaux.

S’étalant sur une période de trois ans, Femmes Pro-Forêts vise l’adaptation aux changements climatiques accrue des femmes et jeunes femmes vulnérables et de leur famille dans le Parc national du Moyen-Bafing. Le projet bénéficiera directement à 5 000 personnes, dont 3 500 femmes, incluant 1 400 jeunes femmes de 35 ans et moins, 3 unions et environ 40 groupements d’intérêt économique de produits forestiers non ligneux. Le nombre de bénéficiaires indirects est estimé à 800 000 personnes.

Pour y parvenir, le projet interviendra sur trois axes :

Il ne fait aucun doute que des résultats intéressants et durables nous attendent!